Source d'inspiration:
Comme matrice, une plaque de carton (dernier état ci-dessus) sur laquelle sont appliquées avec vivacité des taches aléatoires.
A partir de leur forme ou ou de leur mouvement , recherche d'une peinture d'Egon Schiele (ou d'un autre artiste) pouvant s'y rapporter.
Fleurs "maléfiques".
Cette fois, après avoir été pressée sur la plaque de verre, une feuille de grand format a été repliée deux fois, d'où une image plus ou moins nette, voire effacée .
Suite à l'exposition de Ronan Descottes, le monotype a suscité des expérimentations à la fin du premier trimestre de l'école de dessin.
Chacun a trouvé des formes organiques , des motifs simples chez Alechinsky ou Louise Bourgeois -ou chez tout autre peintre.
Mon point de départ: le modèle de Matisse posant dans son atelier.
1-Réalisation d'un dessin très simple, posé sous une plaque de verre.
2-Sur la plaque, le dessin est reporté par transparence, et le verre recouvert de peinture acrylique .
(Le séchage s'avérant trop rapide, la gouache remplacera l'acrylique au cours de la séance suivante)
3-Application d'une feuille de papier.
4-HOP !
On enlève la feuille , et on juge le résultat, qui peut ne pas correspondre aux attentes et désorienter!
5-Puis réitération de l'opération avec d'autres couleurs.
dont il réalise des variations à partir de monotypes.
Les feuilles obtenues, avec ces surcharges de couleurs, sont retenues ou pas par l'artiste.
La matrice retravaillée, ( feuille originelle à l'allure de palette ) peut être - ou pas- admise au statut d'oeuvre d'art-si son créateur le juge bon.
Les titres, y compris celui de l'exposition , sont empruntés à un journal sportif, ce qui donne une tonalité insolite aux tableaux et à l'ensemble:
"Pourvu que ça dure"
"La tête trop pleine"
"Dans le conflit permanent"
Liens ici
et là (article personnel, 2016, Lycée Le Verrier)
Plus un article du journal Ouest -France (2016)
https://lettrenvrac.blogspot.com/2023/12/taxe.html
J'ai enfin reçu le mailart de Ginette (Dentelle bleue) ... avec une taxe, c'est la première fois depuis que je participe à ja JMFTA : lien ci-dessus, article sur mon autre blog.
Voici pour toi, Marcelle, une Hammond Multiplex, machine à écrire ancienne d'un esthétisme tout particulier datant de 1913.
https://lettrenvrac.blogspot.com/2023/10/httppostenomade.html
Ariane Fruit caractérise ainsi son travail, situé entre la photographie (vu sa formation de photographe de laboratoire à l'école des Gobelins ) et la gravure.
Dans une série consacrée à la trans'canadienne, elle a poussé le souci de la cohérence jusqu'à utiliser des plaques de bois, des mêmes essences que celles qui ont été vues en voyage.
Clémence Fernando pratique la manière noire.
Puis, tout aussi long vient le geste de gravure, consistant à écraser, voire faire disparaître le berçage pour créer une image modelée.
Ces temps de création favorisent une ouverture de la pensée vers l'illimité, la métaphysique.
"Depuis 2019, le travail d'impression en couleur a pris une place importante dans ma démarche puisqu'il me permet d'explorer l'association des superpositions des matrices de même dimension, qui, dans un jeu de hasard et sans but, me positionne comme spectateur de mon ouvrage".
Avec ce travail, je tente de définir un rapport à l'immersion, non pas du corps, mais de la pensée dans cet élément qui pourrait bien venir à manquer."
Aujourd'hui 17 septembre, dernier jour pour voir l'exposition collective de:
Clémence Fernando
Ariane Fruit
Kristin Meller
(Asuivre)
de GRATOT
A partie d'une réflexion enfantine :
"Un château en ruines, est-ce toujours un château ?"
