mardi, août 30, 2016

mardi, août 23, 2016

Nuages

Enveloppe perso: 

souvenir de vacances



+
Marque-pages: reproduction d'une étude de nuages, d'Eugène Boudin 





vendredi, août 12, 2016

Suite bigoudène

Suite à une remarque de Fifi,
qui évoquait la bigoudène de la pub Tipiak, (là )  voici une amusante découverte,
au cours d'une visite
 au manoir de Kérazan:






Liens ici  : la cuisine du manoir
et là : lune des pubs Tipiak qui a pour cadre la cuisine du manoir, lieu du tournage.


mardi, août 09, 2016

Musique et musée

15 croquis de musiciens
+
5 croquis de visiteurs au musée, de dos 
et 
Collages (papiers colorés ou timbres)




Pour
Circulaire 132

Merci pour le numéro de juillet (1ère édition )

samedi, août 06, 2016

mardi, août 02, 2016

B comme "broder" et comme "Bigoudènes "

Souvenir de vacances



Pour
l'appel le Fil
de 
Dentelle bleue



Le musée bigouden, à Pont-L'Abbé présente un ensemble patrimonial très riche:

 coiffes, costumes brodés, mobilier breton, archives.
Les costumes brodés féminins ont parfois inspiré des créateurs de mode contemporains .



Autour de la célèbre coiffe bigoudène, des ateliers sont animés par une association de bénévoles passionnés, avec la participation d'Alexia, qui porte toujours cette belle coiffe qui intrigue.




(A propos de ses origines, l'imagination a pu amener certains à  ...broder, la hauteur de la coiffe et son tortillon de fil étant soi-disant une réaction à la décapitation des clochers bigoudens pour punir la révolte des "bonnets rouges"au XVII ème siècle)


En réalité, au début du XX ème siècle, par pure question de coquetterie, les femmes qui se faisaient faire une nouvelle coiffe en augmentaient la taille par rapport à la précédente.
A la différence des coiffes normandes, la hauteur et la beauté de la coiffe ne traduisait pas (du moins directement) le statut social de sa propriétaire.

Notons que l'écru était la couleur du deuil et que les femmes le portaient non seulement pour un époux, ou un enfant, mais pour d'autres membres de leur famille, selon des temps codifiés, autant dire qu'elles arboraient étaient tout le temps ces marques de deuil.

Ce jour-là, c'est une démonstration de repassage qui a attiré les visiteurs au musée.





De nombreuses questions ont fusé,  auxquelles ont répondu- avec autant de gentillesse que de précision- Alexia et les deux messieurs coiffés de chapeaux bretons chargés de cette démonstration en  plusieurs phases:

1- Quelles sont les composantes  de la coiffe ?
- Les lacets (=rubans)

- Le dalet (élément qui assure forme et tenue à la coiffe )


Leur récupération permet de restaurer des pièces anciennes.


2- Opérations techniques :
-l'amidonnage (amidon puis cire d'abeille), opération essentielle puisque la coiffe n'est pas structurée par une armature, comme c'est le cas pour les coiffes normandes.
( La durée de maintien dépendait -ou dépend-du temps atmosphérique, l'humidité étant bien sûr néfaste, et des occasions plus ou moins longues de rester coiffée )


-puis passage au bleu pour donner de l'éclat au blanc du dalet .
- et enfin le repassage.



















Merci aux bénévoles de cette association et à Alexia pour ce partage de leur passion et de leur savoir-faire!

L'exposition Méheut, brodeur d'images a complété cette intéressante visite.
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Réception de ce  mail art : lien ici 
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lundi, août 01, 2016

Herbier

Carnet de vacances 


Ouvrir l'oeil:

quelques notations
en vue d'une enveloppe joliment timbrée:

Iris,
 Agapanthe et lys




Au musée

Pour
 les


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Liens
 ici,
 et

Un dernier petit tour





Pour une amie

vendredi, juillet 15, 2016

Illusions fleuries

A partir d'une carte 
des 


de petits coups d'aiguille dessinent un motif cher  à Kerosene


A l'intérieur, une carte, VU (e) sur Rennes
 créée par
  la Mouette








mercredi, juillet 06, 2016

LinOvélOs

Pour Réjean-François Côté,
 circulaire 132



Bien reçu le  numéro de mai 155
Merci!

En juillet : sens timbrés

Pour 
Nada Zéro

Collage  (Linogravures personnelles+carnets de timbres/les cinq sens )




Pour
J.P. Desvigne
Blog  Kerly:

"la baigneuse"
Linogravure personnelle 



et poème de 
Victor Hugo, Les Orientales 
 (Extrait)

Sara la baigneuse


Sara, belle d'indolence,
Se balance
Dans un hamac, au-dessus
Du bassin d'une fontaine
Toute pleine
D'eau puisée à l'Ilyssus ;

Et la frêle escarpolette
Se reflète
Dans le transparent miroir,
Avec la baigneuse blanche
Qui se penche,
Qui se penche pour se voir.

Chaque fois que la nacelle,
Qui chancelle,
Passe à fleur d'eau dans son vol,
On voit sur l'eau qui s'agite
Sortir vite
Son beau pied et son beau col.

Elle bat d'un pied timide
L'onde humide
Où tremble un mouvant tableau,
Fait rougir son pied d'albâtre,
Et, folâtre,
Rit de la fraîcheur de l'eau.

Reste ici caché : demeure !
Dans une heure,
D'un oeil ardent tu verras
Sortir du bain l'ingénue,
Toute nue,
Croisant ses mains sur ses bras.

Car c'est un astre qui brille
Qu'une fille
Qui sort d'un bain au flot clair,
Cherche s'il ne vient personne,
Et frissonne,
Toute mouillée au grand air.

Elle est là, sous la feuillée,
Eveillée
Au moindre bruit de malheur ;
Et rouge, pour une mouche
Qui la touche,
Comme une grenade en fleur.

On voit tout ce que dérobe
Voile ou robe ;
Dans ses yeux d'azur en feu,
Son regard que rien ne voile
Est l'étoile
Qui brille au fond d'un ciel bleu.

L'eau sur son corps qu'elle essuie
Roule en pluie,
Comme sur un peuplier ;
Comme si, gouttes à gouttes,
Tombaient toutes
Les perles de son collier.

Mais Sara la nonchalante
Est bien lente
A finir ses doux ébats ;
Toujours elle se balance
En silence,
Et va murmurant tout bas :

" Oh ! si j'étais capitane,
" Ou sultane,
" Je prendrais des bains ambrés,
" Dans un bain de marbre jaune,
" Prés d'un trône,
" Entre deux griffons dorés !

" J'aurais le hamac de soie
" Qui se ploie
" Sous le corps prêt à pâmer ;
" J'aurais la molle ottomane
" Dont émane
" Un parfum qui fait aimer.

" Je pourrais folâtrer nue,
" Sous la nue,
" Dans le ruisseau du jardin,
" Sans craindre de voir dans l'ombre
" Du bois sombre
" Deux yeux s'allumer soudain.

" Il faudrait risquer sa tète
" Inquiète,
" Et tout braver pour me voir,
" Le sabre nu de l'heiduque,
" Et l'eunuque
" Aux dents blanches, au front noir !

" Puis, je pourrais, sans qu'on presse
" Ma paresse,
" Laissez avec mes habits
" Traîner sur les larges dalles
" Mes sandales
" De drap brodé de rubis. "

Ainsi se parle en princesse,
Et sans cesse
Se balance avec amour,
La jeune fille rieuse,
Oublieuse
Des promptes ailes du jour.

L'eau, du pied de la baigneuse
Peu soigneuse,
Rejaillit sur le gazon,
Sur sa chemise plissée,
Balancée
Aux branches d'un vert buisson.

Et cependant des campagnes
Ses compagnes
Prennent toutes le chemin.
Voici leur troupe frivole
Qui s'envole
En se tenant par la main.

Chacune, en chantant comme elle,
Passe, et mêle
Ce reproche à sa chanson :
- Oh ! la paresseuse fille
Qui s'habille
Si tard un jour de moisson !



Mois de l'année

 Pour envoyer mes 25 linogravures,sur le thème "à la plage" j'ai utilisé , en guise d'enveloppe, une page d'un calendr...