lundi, octobre 26, 2020

Dior, accords (2)

    Christian Dior Itinéraire d'un couturier 

   


  
   "Comme ma mère adorait les plantes vertes, on avait, sans le moindre souci d'harmonie, bosselé la façade d'une protubérance:le jardin d'hiver aux ferrures 1900. Des années plus tard, au moment de mon installation parisienne, mon premier soin fut de trouver une maison comportant un jardin d'hiver"




   "Granville était pendant neuf mois un petit port paisible et les trois mois d'été un quartier élégant de Paris"




"Ayant hérité de ma mère la passion des fleurs, je me plaisais surtout dans la compagnie des plantes et des jardiniers (...) j'aimais par-dessus tout apprendre par coeur les noms et descriptions de fleurs dans les catalogues en couleurs de la maison Vilmorin-Andrieux".



"Je griffonne partout, au lit, au bain, à table, en voiture, à pied, au soleil, sous la lampe, le jour, la nuit"

                                      Cette frénésie de Christian Dior trouve chez moi un écho ! 



"La maison se dressait sur une falaise, déserte à ce moment-là, depuis entièrement bâtie, au milieu d'un assez grand parc-aujourd'hui jardin public-planté de jeunes arbres qui ont poussé avec moi contre vents et marées".


     "Si je demeurais fort éloigné du "milieu" cher aux héros de Francis Carco, j'évoluais par contre avec délices,  depuis bientôt dix ans, dans celui de la couture . J'étais dessinateur chez Lucien Lelong où je gagnais très agréablement ma vie".


      "Nous sortions d'une époque de guerre, d'uniformes, de femmes-soldats aux carrures de boxeurs.
Je dessinai des femmes -fleurs, épaules douces, bustes épanouis, tailles fines comme  lianes et jupes larges comme corolles. 
(...)  



(...) J'accusai la taille, le volume des hanches; je mis en valeur la poitrine. Pour donner plus de tenue à mes modèles, je fis doubler presque tous les tissus de percale ou de taffetas, renouant ainsi avec une tradition depuis longtemps abandonnée."


   "Claire est mannequin par vocation; elle adore son métier et ne le quittera pas sans déchirement. 
Elle est mariée depuis bien des années, mais , de tous mes mannequins , c'est toujours elle qui incarne la jeune mariée. C'est là un rôle difficile, et il s'y attache une superstition".


   
"Les petites mains qui travaillent à cette toilette (la robe de mariée) ont coutume de coudre dans l'ourlet
une mèche de leurs cheveux pour trouver un mari dans l'an qui vient, mais les "jeunes filles" prétendent que présenter la robe de mariée, c'est se vouer à jamais au célibat".







"La mode actuelle est avant tout une question de ligne générale; des souliers au  chapeau, la silhouette est un tout".















2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ta présentation alternant citations, photos et croquis.
    On se doute bien, que toi aussi tu "griffonnes partout". C'est une merveilleuse passion. Rien n'est aussi important dans la vie que de pratiquer une passion, là où notre créativité peut se déployer avec jubilation. C'est une nourriture et on en a besoin, surtout par ces temps ci.

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  2. J'adhère complètement au com de Fifi.
    Je ne dessine pas mais je couds avec plaisir.
    J'aime assez le tailleurs à rayures noires et blanches.
    Belle journée !

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