dimanche, septembre 24, 2023

Gravures à l'usine Utopik (3/4). Images hybrides

 

Ariane  Fruit caractérise ainsi son travail, situé entre la photographie (vu sa formation de photographe de laboratoire à l'école des Gobelins ) et la gravure.

Dans une série consacrée à la trans'canadienne, elle  a poussé le souci de la cohérence jusqu'à utiliser des plaques de bois, des mêmes essences que celles qui ont été vues en voyage.


D'ordinaire, les gravures adoptent des formats modestes, mais dans "scène de crime", l'assemblage de plaques de linoléum, travaillées directement sur le sol de son atelier,  aboutit à une dimension monumentale, très impressionnante.


La plaque de linoléum (ou de bois) est gravée manuellement, en relief. Les zones gravées ne reçoivent pas l'encre du rouleau d'encrage, d'où le terme d'épargne.



                    Voici quelques détails de ce gigantesque "autoportrait", selon l'expression de  l'artiste.




Et la page N° 12 du livret GRAVURE de l'usine Utopik (Expo du 15 juillet au 17 septembre 2023) permet de comprendre sa méthode .


                                                                  Epoustouflant !

2 commentaires:

  1. Ariane Fruit... Quel joli nom ! Une belle précision dans la gravure et pourtant les plaques assez molles ne doivent pas être faciles à travailler.
    Beaucoup de détails donc et un tabouret rond qui me rapelle mon tabouret d'archtecte sauf que l'assise est en skaï. Je pense m'en débarrasser (je m'allège de plus en plus)

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  2. Moi aussi, j'aime beaucoup ce nom.
    Quel dommage, de te séparer de ce tabouret d'architecte!
    Outre les souvenirs qui y sont attachés, tu es sûre qu'il ne peut pas servir?
    J'essaie d'alléger les rayons de mas biblioyhèque (on dit désherber), mais c'est très difficile, et parfois je regrette de m'être séparée de tel ou tel livre!
    MissY

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