mardi, février 27, 2018

Au pied de mon arbre

Rappel:
Date limite le 10 mars
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Art Postal et Artisanat 2018 : demandez le programme !

18-198
Oeuvre de Sylvie GRAINDORGE
Combien d’enveloppes seront exposées les 16, 17 et 18 mars 2018 à Vienne?
Plus de 300, c’est sûr ! Plus de 400 comme l’an dernier ? Beaucoup plus ??? Vous avez encore jusqu’au 10 mars pour répondre à notre Appel à Artistes sur le thème « Au pied de mon arbre »
Combien de visiteurs pour notre 16ème rendez-vous d’Art Postal ?
Notre objectif : dépasser 1 000 cette année !
Combien de petits bonheurs arriverons-nous à offrir aux enfants malades ?
En janvier dernier, ce sont 8 000 € qui ont été offerts aux enfants longuement hospitalisés et qui produiront autant de sourires, c’est ce qui nous motive !

Trois semaines avant cet

évènement « Art Postal »

à Vienne,

nous vous offrons le programme

que vous pourrez lire sur ce

dépliant.

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https://unevieunarbre.files.wordpress.com/2017/09/appel-c3a0-artistes-20181.pdf


https://unevieunarbre.wordpress.com/

lundi, février 26, 2018

Pour l'enfant amoureux de cartes et d'estampes



20 billets d'entrées pour des  musées et des sites grecs visités en 1985 ont servi de support pour les 56 premiers vers du poème de Baudelaire, Le Voyage.
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A Maxime Du Camp.

I

Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où !
Où l'homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : " Ouvre l'oeil ! "
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
" Amour... gloire... bonheur ! " Enfer ! c'est un écueil !

Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.

Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques ! 
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques 
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !


Florilège




En attendant le printemps

dimanche, février 18, 2018

Dans l'atelier (4)



Devinette.

A la manière de ...

???
            
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Portrait de Madame Matisse au madras rouge .
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jeudi, février 15, 2018

mercredi, février 14, 2018

Amitié? Amour ?

Dans le fonds Octave Feuillet de la médiathèque, j'ai lu cette belle lettre.  .
 Cette lectrice  italienne enverra, dans un autre courrier,  son portrait photographié à l'auteur qu'elle admire tant .

Milano : Deroche e Heyland Corso Vittorio Emanuele 16 , nel 1867 concorsero all’Esposizione di Parigi meritando una medaglia d’argento



29 Septembre 1868


Comme je crains que vous m'ayez oubliée tout à fait j'ose, Monsieur, m'adresser encore à vous, pour me rappeler à votre souvenir. Il me serait très douloureux de briser une connaissance aussi chère que la vôtre, maintenant que je m'étais habituée à vous regarder comme un ami.
La première lettre que je vous ai écrite, était dictée par l'admiration ; à ce sentiment toujours aussi vif dans mon cœur, s'est jointe ensuite une amitié véritable. Vous avez été si bon pour moi, vous m'avez écrit des choses si affectueuses, que j'ai dû vous aimer.
J'éprouverai donc un grand chagrin si vous ne me donniez plus aucune de vos nouvelles, et, sincèrement, je ne pourrais pas me résigner à vous devenir tout-à-fait indifférente.
J'ai donné, il y a quelque temps, vos ouvrages à une dame qui ne vous connaissait pas. Cette lecture lui a causé tant de plaisir qu'elle a voulu absolument voir vos lettres et votre portrait. Ce n'est pas chose nouvelle pour moi que d'entendre prononcer votre nom avec enthousiasme, eh bien, que voulez-vous ? Cela me donne à chaque fois une joie si grande, si grande, que j'en suis heureuse pour longtemps. Je n'ai pas besoin de vous dire que l'admiration des autres trouve un écho centuple dans mon cœur.
Savez-vous ce qu'on a dit de votre photographie ? Que vous ressembliez à vos livres, qu'on ne saurait vous donner une physionomie différente. Quant à moi ce que je trouve de meilleur en vous c'est cette expression intelligente et sympathique, qui me captive l'âme.
J'espère, oh que j'espère, voir bientôt paraître un nouvel ouvrage de vous! Vos livres ne m'ennuient jamais;  toujours un grand principe, toujours des sentiments délicats et nobles qui élèvent l'âme et l'esprit, votre manière d'écrire voilà ce que j'appelle moi, l'art sublime d'un véritable écrivain !
Adieu Monsieur, laissez-moi vous admirer et vous aimer, et croyez à l'affection dévouée avec laquelle je suis toujours

Votre affectionnée
               Maria Dandolo


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Octave Feuillet (1821-1890) avait 47 ans à la réception de cette lettre .
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Lien ici / F. Heyland
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Une incitation à relire De l'Amour de Stendhal

Chapitre II

Voici ce qui se passe dans l'âme:
1- L'admiration
2-On se dit: Quel plaisir de lui donner des baisers, d'en recevoir, etc.!
3-L'espérance.
  On étudie les perfections; c'est à ce moment qu'une femme devrait se rendre, pour le plus grand physique possible. même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l'espérance. La passion est si forte, le plaisir si vif qu'il se trahit par des signes frappants.
4-L'amour est né.
Aimer, c'est avoir du plaisir à voir, à toucher, sentir par tous les sens, et d'aussi près possible un objet aimable et qui nous aime.
5- La première cristallisation commence.
  On se plaît à orner de mille perfections une femme  de l'amour de laquelle on est sûr, on se détaille tout son bonheur avec une complaisance infinie .

La première cristallisation commence. On se plaît à orner de mille perfections une femme de l’amour de laquelle on est sûr ; on se détaille tout son bonheur avec une complaisance infinie. Cela se réduit à s’exagérer une propriété superbe, qui vient de nous tomber du ciel, que l’on ne connaît pas, et de la possession de laquelle on est assuré. Laissez travailler la tête d’un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez. Aux mines de sel de Salzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d’arbre effeuillé par l’hiver ; deux ou trois mois après, on le retire couvert de cristallisations brillantes : les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d’une mésange, sont garnies d’une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. Ce que j’appelle cristallisation, c’est l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections.”

vendredi, février 09, 2018

Des couleurs, en 2018

Pour  l'appel de Fred:

ROUGE





                                                Pour l'appel d'Eléna:

les fées  (Fête des citrons à Menton: la fée bleue et Pinocchio )

mercredi, février 07, 2018

Carnet de fête fleuri (2)

                                                          Verso du petit carnet offert
                                                                              par
                                                                          Thérèse










Merci, Thérèse.

lundi, février 05, 2018

Pose et pause

 De très beaux papiers m'ont été offerts, imprimés recto verso.

Comment les utiliser,  tirer parti des impressions et du format carré (31X31) inhabituel ? 











Un temps de pose, et de pause, dans ce monde de brutes .


Liens ici et 


dimanche, février 04, 2018

Dans l'atelier (3)

" Les toiles sont les pages des journaux intimes des peintres. "

Zao Wou Ki


 " Je n'oppose pas la peinture abstraite à la peinture figurative. Une peinture devrait être a la fois abstraite et figurative. Abstraite en tant que mur, figurative en tant que représentation d'un espace. "
Nicolas de Staël



Le rôle social du peintre ? Montrer la beauté du monde pour inciter les hommes a le protéger et éviter 

qu' il ne se défasse. "

 Martial Raysse

Gestes

SÉRIE d'aquarelles  inspirées par l'exposition "Pour la beauté du geste" à la médiathèque "La Source" Photos de ...