Bien que très isolée, l'île de Sein est mentionnée depuis l'Antiquité et des vestiges mégalithiques prouvent une occupation humaine très ancienne.
Attachés à leur île, les habitants refusèrent de la quitter, après le raz de marée de 1786, malgré la proposition du gouverneur de Bretagne: s'installer sur le continent en échange de quelques écus.
De nos jours, le nombre d'habitants s'est considérablement réduit (242)
L'île inspira longtemps une terreur superstitieuse .
Au XVIII ème siècle, la réputation des îliens, pilleurs d'épaves, inspirait crainte et horreur.
C'est d'ailleurs le thème du roman d'Henri Queffelec,
Un recteur de l'île de Sein, dont on peut situer l'action au XVII ème ou au XVIIIème siècle.
Cependant, les 130 marins et pêcheurs de l'île répondirent à l'appel du 18 juin 1940 et rejoignirent à Londres le Chef de la France libre, représentant le quart des premiers volontaires de la Résistance.
"L'île de Sein est donc le quart de la France"déclara le général de Gaulle.
Un monument, portant l'inscription "Kentoc'h Mervel (plutôt mourir ) leur rend hommage e rappelle que 29 d'entre eux moururent au combat.
En 1946, le général de Gaulle remit à l' île la Croix de la Libération.
Men Brial (en Breton Ar men Brial) tourelle cylindrique s'élevant sur un socle peint en blanc est un feu situé à l'entrée du port qui remplace un ancien amer aujourd'hui détruit.
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